Pôle
arts
visuels
Pays
de la Loire

Annuaires

Partager

Stéphane Doré

Ancien directeur ESAD TALM Angers (Angers, Maine et Loire)

12.09.2019

Stéphane Doré — Pôle Arts Visuels Pays de la Loire
Stéphane Doré. Photo : Amélie Berthou, TALM, 2014.

“Il y a des gens magnifiques sur terre”. C’est avec passion et humilité que Stéphane Doré évoque un parcours, à la fois dense, rythmé de challenges et nourrit de rencontres.

Dès l’université, il opte pour la pluralité, étudiant simultanément le Droit, l’Histoire de l’art et l’Histoire. En 1986, il obtient le diplôme de Muséologie à l’Ecole du Louvre étant, en outre, l’assistant de Jean Fournier.
Des dix années au sein de cette galerie de renom, où la polyvalence l’a conduit à assumer toujours plus de responsabilités, Stéphane Doré retient une expérience très formatrice et empreinte d’une grande générosité.

En 1998, il fait ses premiers pas dans l’administration, en tant que conseiller pour les arts plastiques et les musées en Auvergne. Ici, il innove en initiant et structurant de nombreux projets. Et c’est avec la même énergie qu’il rejoint la DRAC Centre, en 2001, militant alors au cœur de nouvelles actions, notamment en faveur du FRAC ou du Centre de Création Contemporaine de Tours.
La dynamique se poursuit lorsque Stéphane Doré occupe, de 2005 à 2008, le poste de Chef du bureau des mouvements et de la régie au FNAC. Il s’agit d’une parenthèse singulière dans sa carrière, “un monde de découvertes et de rencontres permanentes”

Lorsqu’il prend la direction de l’école nationale supérieure d’art de Bourges, en 2008, il s’engage sur plusieurs fronts. Conduisant la réforme LMD d’une part, il œuvre à renforcer le maillage culturel sur le territoire. Très investi dans la pédagogie, proche des élèves, c’est avec la même énergie que Stéphane Doré dirige l’école TALM-Angers depuis 2014.
Tout jeune retraité, il quitte aujourd’hui le rapport institutionnel à l’art et se consacre à des projets de tonalité différente mais toujours avec le milieu artistique “car c’est ce qui me fait vivre”.

Hélène Cheguillaume