Pour son quatrième numéro, la publication A2 ouvre ses pages à Makiko Furuichi qui a souhaité la partager avec son grand père, Minokichi Yasui, comme un hommage posthume.
« J’ai grandi entourée des tableaux de mon grand père Minokichi Yasui que je n’ai jamais connu. C’est un peintre que l’histoire n’a pas retenu. Il a été le premier disciple de Ryusei Kishida (1891-1929), peintre important, très connu au Japon. Ma famille a retrouvé son journal intime. En le lisant, j’ai découvert sa personnalité et sa passion pour l’art. Cela m’a donné envie de l’inviter dans le projet de publication A2 et de raconter sa vie et sa pensée. L’édition se présente à la japonaise, comme un manga, on la lit de droite à gauche. J’ai essayé de penser cette édition à quatre mains, en mêlant, mixant des œuvres dessinées de mon grand-père avec les miennes. Ses dessins à l’encre de chine et Nihonga (technique de peinture japonaise à la colle de peau) sur papier et mes aquarelles fusionnent après de longues années… »