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Pays
de la Loire

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Céline Cailliau

Chargée de projets culturels - Crous de Nantes Pays de la Loire - Service Culturel

20.05.2024

Céline Cailliau — Pôle Arts Visuels Pays de la Loire
Céline Caillau à côté de l'oeuvre de Barbara Kruger, Sans titre 1989 - Prêt par Art Delivery - Ecole des Beaux-Arts de Nantes / pour le Crous de Nantes Pays de la Loire. Crédit : Joanna Raynal

Céline Cailliau est une personnalité. Entière, énergique, rayonnante, avec un côté rock n’ roll qui semble insufflé par son envie profonde de faire, d’apprendre, d’expérimenter et de partager, en toute liberté. Amoureuse de la mer et fan de métal, jeune maman et passionnée d’art, consciencieuse et appliquée, elle apparaît comme une pépite brute aux multiples facettes.
Originaire de Nantes et diplômée du Master 2 Métiers et arts de l’exposition de l’Université de Rennes 2 en 2016, elle est chargée de projets culturels au CROUS de Nantes – Pays de la Loire depuis 2019. Entre autres missions, elle coordonne la SUPER Galerie, espace d’exposition mobile de 4m² dans lequel sont présentées les œuvres des étudiants ligériens, qui y font alors leurs premières armes. Se situant dans l’accompagnement des artistes avant tout, elle se rêve agent d’artistes indépendante. « Je suis faite pour valoriser les gens » dit-elle. Adepte de la mobilité comme outil de monstration, elle était déjà, de 2017 à 2020, médiatrice culturelle pour le MuMo 2, poids lourd destiné à présenter les collections des FRACs et du CNAP dans les territoires ruraux et péri-urbains. Ces déplacements favorisent l’accessibilité de l’art et permettent de s’adresser plus facilement aux publics empêchés, dont Céline était l’interlocutrice privilégiée. La valorisation de l’Autre passe aussi par celle des publics et Céline défend sincèrement l’inclusivité, qui la nourrit en retour. C’est en faisant visiter une exposition à un groupe de personnes aveugles qu’elle a appris à détailler une image, à décrire précisément la profondeur et la lumière des œuvres. Sensible à la danse, à la performance et à toute œuvre en lien avec le quotidien ou le corps, elle ne rejette pas les autres mediums pour autant. « J’aime souvent ce qui est dérangeant ou drôle » ajoute-t-elle. L’œuvre se transforme alors en miroir.

Marie Frampier