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Hélène Annereau-Barnay

Chargée de communication au Grand Café, Saint-Nazaire

11.03.2024

Hélène Annereau-Barnay — Pôle Arts Visuels Pays de la Loire
Hélène Annereau-Barnay dans l’exposition Power Up, Imaginaires techniques et utopies sociales au Grand Café, 2024. Photographie © Justine Forest

Depuis Le Grand Café, sous une pluie battante, Hélène Annereau-Barnay guide mes pas vers Les Palmiers, un café chaleureux du quartier. Le cadre est agréable, mobilier en bois et ambiance feutrée offrent une vue imprenable sur la mer déchaînée. C’est jour de tempête à Saint-Nazaire. Une tasse de thé à la main, Hélène me raconte son parcours professionnel, en miroir de sa vie personnelle, sa découverte de l’art, sa vision de la communication, l’avenir du Grand Café.

Native d’Angers, Hélène Annereau-Barnay grandit à Laval, en Mayenne. Elle fait un BTS de communication visuelle à Quimper puis est diplômée de la maîtrise science et technique (MST) des métiers de l’exposition de l’université de Rennes 2. Elle multiplie les stages et devient chargée des publics du secteur arts plastiques de la Maison de la Culture d’Amiens, pendant sept ans. Après un passage en région parisienne, elle s’installe à Saint-Nazaire et devient chargée de communication et d’administration du LiFE en 2012. C’est en 2019 qu’elle intègre véritablement Le Grand Café en tant que chargée de communication. A travers la médiation et la communication, elle a toujours eu à cœur de transmettre des émotions, de rendre accessible les contenus et de valoriser les œuvres d’art. La relation à l’artiste, et plus largement à l’humain et au vivant, est son fil rouge. «J’adore être secouée, interrogée par l’art et j’aime voir les choses se créer», dit-elle.

Être chargée de communication aujourd’hui, c’est aussi, pour Hélène, porter haut et fort des enjeux écologiques et tenter d’y répondre. On ne pense pas la communication d’un centre d’art en 2024 comme dans les années 1980. Les temps changent, les prises de conscience font bouger les lignes. La fermeture pour travaux du Grand Café, prévue dès l’année prochaine, est une contrainte certaine imposée au centre d’art mais elle pourrait également être l’opportunité de se réinventer, de fédérer les publics autrement, via d’autres canaux, d’autres outils, avec toujours plus de créativité et d’engagement.

Marie Frampier